L’épuisement professionnel: non merci!

Non classé

Written by:

Views: 638

Certains matins, vous avez les bleus! Dès que votre réveil matin sonne, vous implorez le ciel que ce soit samedi.

Arrivé au travail, vous ne faites qu’attendre que la journée passe! Pourquoi endurer d’être malheureux au travail. Pourquoi rester dans un environnement qui nous gruge à l’intérieur petit à petit. Pour une soit disant sécurité… parce qu’on n’a pas le choix? À mon avis, on a toujours le choix… par contre, il n’est pas toujours facile à faire me direz-vous! J’en conviens…

Par contre, il n’est pas plus facile d’endurer une situation dans laquelle on est malheureux, stressé et non motivé…

Nous passons en moyenne 35 à 40 heures par semaine au travail…c’est environ 1800 heures par année… c’est le tiers de notre vie, mais certains endurent quand même d’être malheureux. De là vient souvent l’épuisement professionnel… plus communément appelé le burn out.

438_3392952-300x199«L’épuisement professionnel» est un état qui nous rend, consciemment ou inconsciemment, incapable de soutenir nos obligations journalières avec notre énergie et notre enthousiasme habituels. Le facteur qui semble, entre autres, lié à l’épuisement professionnel est le stress. Reconnaître les signes de l’épuisement professionnel est une chose, savoir gérer le stress en est une autre.

Au moins une personne sur quatre de la population Québécoise rapporte éprouver de la détresse psychologique. La bonne nouvelle, c’est qu’il existe une panoplie d’outils afin d’apprendre à mieux gérer le stress.

Je vous propose ici un outil qui vous permettra de diminuer l’intensité de votre stress:

Cet outil est appelé la confrontation des idées. Nous devons tout d’abord réaliser que le stress, (l’anxiété) est composé de deux émotions. Premièrement, de peur et en second lieu, d’impuissance.

Lorsque l’anxiété nous envahi, c’est que nous entretenons à la fois des idées telles que : un danger ou un ennui me menace et de façon parallèle, nous croyons que nous sommes impuissant à faire face à la situation.

Il convient alors de se poser deux questions :

1) Est-ce que ce que j’appréhende (le danger ou l’ennui) est réel ou potentiellement réel?

2) Est-il exact que je suis plus ou moins capable d’y faire face?

Dans la majorité des cas, en me posant ces deux questions, j’arrive à entrevoir ma situation différemment. Il est important de réaliser que dans 95% des cas, ce que nous appréhendons n’arrive jamais. Ce sont des scénarios que nous alimentons sans cesse mais qui, heureusement, n’arrive pas. De plus, même si ce que nous craignons arrive, nous avons aussi avantage à être conscient que dans la majorité des cas, nous pouvons y faire face. Nous disposons la plupart du temps, des ressources pour affronter la situation.

En résumé, le fait de se poser ces deux questions permet de diminuer l’intensité de son stress en regardant la situation plus objectivement.

Je vous invite donc à essayer de vous poser ces deux questions lorsque le stress vous envahira. Comme je le dis souvent: Posez-vous les bonnes questions pour obtenir les bonnes réponses.

Laisser un commentaire